Réalisons vos projets !
Conception et personnalisation.Nos propositions
Donnez vie à vos projets et partagez vos idées.
Association & Editions
L’association Aur, œuvre depuis déjà quelques années, pour une diffusion de la torah à travers le monde. Elle encourage les enfants, dès leurs plus jeunes âges, à apprendre de la meilleure manière qu’il soit. Pour ce, des massorèt ont été pensés pédagogiquement et selon l’enseignement de nos sages, afin de faciliter la maitrise de l’Alpha BeÏta. De plus, un livre des racines est proposé, pour aider à la familiarisation avec le Lachon Hakodech. Celui-ci se basant sur l’œuvre du sage Menahem Ibn Sarouk, rapporté par les plus imminant Rabbanims comme Rachi, Radak et bien d’autre. Ainsi, nous vous proposons aujourd’hui de réaliser avec vous, votre projet d’édition, permettant l’ouverture vers d’autres horizons. Il est possible aussi, de personnaliser, une édition déjà parue par notre association.
Conception
Présenter un projet, financer ou co-financer un projet.
Personnalisation
Pérsonaliser une édition déjà parue.
Déjà parue aux éditions Aur.
Mishnei Torah
Mishnei Torah, doit son nom au fait que nous mobilisons notre équipe, afin de permettre à tout juif, de retrouver la torah telle retranscrites sans changements quel qu’il soit. Mishnei Torah veut dire répétition de la Torah, nom donné à la Torah écrite.
La librairie Mishnei Torah a l’honneur aujourd’hui, de présenter, une réédition des livres de la maison d’édition de Venise.
Les éditions de Venise.
Daniel Bomberg, à appris le métier d’éditeur à Anvers chez son père. Arrivé en Italie, il s’installe à Venise et ouvre une maison d’édition, qu’il finance principalement de ses poches. Ceci afin de propager le savoir dans le monde. En effet à cette époque l’Italie est au centre de toutes les sources de ravitaillement. Ainsi plusieurs Rabanim à cette époque comme le Chulkhan Aroukh, fait appel à ses services. Il a gardé les éditions d’origines sans modification et a travaillé sur la clarté des caractères. Les éditions de venise ont été imprimé de 1516-1549.
Editions de Venise.
En 1520, toujours associé à Félix de Prato, il entama l’édition intégrale des deux Talmud : celui de Babylone (en douze volumes in-folio, 1520/23) et celui de Jérusalem (1524). Dans l’intention originale, l’ouvrage devait être complété par les réponses de Félix de Prato aux objections des rabbins contre le christianisme ; ces réponses, rédigées avant 1527, furent perdues à l’occasion du sac de Rome qui intervint cette année-là, et Bomberg ne les imprima pas, bien que, dans sa demande de renouvellement de privilège au pape Clément VII en 1532, il souligne la disponibilité de Félix de Prato à les réécrire. Il réimprima trois fois le Talmud de Babylone en entier. Et ainsi les censures des chrétiens n’ont pas été appliqués aux éditions de Venise.
Maison d’édition de D. Bomberg.
À côté de ces éditions monumentales, Bomberg produisit également de nombreuses éditions de parties du Tanakh et des Talmuds accompagnés de commentaires, et des écrits rabbiniques indépendants. Il réédita le Tanakh simple, avec un texte de plus en plus correct, en 1521, 1525, 1533, 1544. En 1525, il donna l’édition princeps de la Concordance biblique d’Isaac Nathan ben Kalonymus.
À ses ateliers étaient attachés une centaine de correcteurs juifs. Sa maison de Venise était le rendez-vous de tous les lettrés juifs. Ainsi aussi, de tous les humanistes orientalistes, comme Guillaume Postel.
Midrash halakha
Le Midrash halakha (hébreu : מדרש הלכה), désigne la méthode interprétative employée par les sages d’Israël pour tirer des lois pratiques du texte biblique, et par métonymie l’ensemble de la littérature. Ceci comprenant les enseignements qui suivent cette méthode. Cette littérature, comprend tant des midrashim utilisés pour justifier les lois, que des midrashim créateurs de lois. Elle sont généralement obtenus, par application au texte des treize principes de Rabbi Ishmaël.
Ces interprétations, sont souvent considérées, comme correspondant à la véritable signification des Écritures. C’est pourquoi il était supposé qu’une élucidation correcte de la Torah comportait en elle la preuve de la halakha (ici, au sens restreint de « règle ») et la raison de son existence.
La librairie Mishnei Torah propose plusieurs livre dans cette catégorie.
Talmud
Le Talmud (hébreu : תַּלְמוּד talmoud : « étude »), est l’un des textes fondamentaux du judaïsme rabbinique et la base de sa Halakha (« loi religieuse »).
Le Talmud existe en deux versions qui se complètent. La première a été compilée au II -ème siècle dans les académies talmudiques de la terre d’Israël. Notamment en Galilée et appelée Talmud de Jérusalem en souvenir de la ville (alors fermée aux Juifs par les Romains). Cette première version, couvre l’ensemble des traités de la Mishna mais est plutôt concise, et des parties en ont été perdues. La seconde version a été compilée au VI -ème siècle dans les académies de la diaspora du Moyen Orient. D’où son nom de Talmud de Babylone en souvenir de l’exil à Babylone. Il est divisé en six ordres, les shisha sedarim, en abrégé sha’s, et est très étudié dans l’ensemble du judaïsme rabbinique.
Rédigé dans un mélange d’hébreu et de judéo-araméen et composé de la Mishna (hébreu : משנה : « répétition, récitation ») et de la Guemara (גמרא : « parachèvement, perfection » en hébreu, ou « étude » en araméen). Le Talmud rassemble les discussions rabbiniques sur les divers sujets de la loi juive telle qu’elle est exposée dans la Bible hébraïque, son versant oral, la Torah. Ces discussions abordent entre autres le droit civil et matrimonial, mais traitent aussi, au détour de ces questions, de points d’éthique, de mythes, de médecine, de génie et autres.
Depuis la clôture de sa compilation, le Talmud a fait l’objet de nombreux commentaires et exégèses. Les uns tentant d’en extraire la matière légale, les autres d’en poursuivre les discussions en développant sa dimension casuistique. Ceci aboutissant à de savantes discussions et à des interprétations novatrices.
Après la deuxième destruction du Temple, les successeurs des pharisiens, les docteurs de la Loi, portent désormais le titre de rabbi (littéralement « mon maître » en hébreu) et prennent en main le destin de la nation. Ils créent un judaïsme sans temple et ouvrent des académies à Yavné, puis en Galilée, afin de se livrer à un travail d’interprétation de l’Écriture suivant des canons d’herméneutique qui s’affinent progressivement. Ainsi ils mettent en ordre les traditions transmises.
Lorsque les circonstances politiques agitant la Judée au II -ème siècle menacent la pérennité de cet enseignement, il est décidé de procéder à la mise par écrit de celui-ci. Ces travaux sont consignés dans les recueils dits Midrachei Halakha, qui offrent un commentaire des textes législatifs du Pentateuque, verset par verset.
On considère généralement qu’aux alentours du I er siècle, la rédaction de la Mishna est entamée. Les lois et leurs interprétations étant organisées non plus par verset biblique mais par thème. Elle est clôturée par Rabbi Yehouda Ha-Nassi, aux environs de 200 ap. J.-C. La rédaction du Talmud s’achève aux environs de l’an 500 ap. J.-C..
Du III -ème au V -ème siècle, les rabbins (désormais appelés Amoraïm et non plus Tannaïm), se donnent pour tâche d’élucider les textes de la Mishna, de les commenter, d’en rechercher les sources bibliques et d’en concilier les contradictions apparentes, et cela tant en Palestine qu’en Babylonie.
Au sein de ce corpus, le terme talmud désigne originellement l’un des quatre domaines de la science traditionnelle, à côté de la halakha (connaissance des lois du judaïsme), de la aggada (exposition d’un ou plusieurs versets bibliques) et du midrash qui représente comme lui une forme d’exégèse. Cependant, alors que le midrash prend le texte biblique pour point de départ afin d’en tirer des lois qui, pour en être inspirées, n’y sont pas écrites, le talmud vise à retrouver les versets dans ces lois orales.
Le terme talmud, qui désormais est interchangeable avec guemara (son équivalent araméen) et halakha, acquiert alors un sens plus large. Décrivant toute élucidation d’un passage de halakha par quelque procédé qui soit (comparaison de la clause de la Mishna avec une ou des traditions orales extracanoniques, appelées collectivement Baraïta, élaboration herméneutique…).
À l’origine, l’étude de la Torah se transmettait oralement. Des Sages et érudits, dont les plus éminents étaient appelés Talmidei Hakhamim avant d’être nommés Rabbanim (voir Semikha), élaboraient et débattaient de questions de loi, discutant de la Torah et des autres livres de la Bible hébraïque (dont ils auraient fixé le canon vers -450). Et ce sans bénéficier d’autres sources écrites que les livres bibliques eux-mêmes, la consignation de la loi orale faisant l’objet d’un interdit. La plus ancienne méthode d’étude et d’enseignement rabbiniques semble avoir été fondée sur les midrashim, dans lesquels des discussions halakhiques étaient structurées sous forme de commentaire exégétique du Pentateuque.
Cependant, cette situation changea drastiquement du fait de la destruction du Second Temple de Jérusalem, centre de la vie juive, en 70, et du bouleversement des normes juives sociales et légales. Les Rabbanim devant faire face à une nouvelle réalité, un judaïsme ayant perdu son Temple et une Judée ayant perdu son autonomie. Cependant l’enseignement continuant, de par sa nature orale, à s’amplifier, et un nombre de disciples toujours décroissant, ils durent adapter leur enseignement. C’est au cours de cette période qu’une forme alternative, organisée par thème plutôt que par verset, devint dominante aux alentours de l’an 200, époque où Rabbi Yehouda HaNassi (Juda le Prince) compila la Mishna (משנה).
Au cours des trois siècles suivant la rédaction de la Mishna, les sages des écoles talmudiques en terre d’Israël et en Babylonie analysèrent, débattirent et discutèrent de ce travail. Ces discussions forment la Guemara (judéo-araméen : גמרא, « complétion », de l’hébreu גמר gamar, « compléter » – ou « étude », et en ce cas, équivalent araméen de Talmud). La Guemara se concentre principalement sur l’élucidation et l’élaboration des opinions des Tannaim. Les rédacteurs de la Guémara sont appelés Amoraïm (singulier Amora אמורא).
Une bonne partie de la Guemara consiste en une analyse légale. Le point de départ de l’analyse est habituellement une mishna, dont chaque membre de phrase est décortiqué, analysé et comparé à d’autres déclarations dans un échange dialectique entre deux « disputateurs » (souvent anonymes et parfois métaphoriques). Le makchan (questionneur) et le tartsan (celui qui répond).
Une autre fonction importante de la Guemara est l’identification du verset biblique ayant servi de base à la loi présentée dans la mishna. Aussi, du processus logique reliant les deux. Cette activité était connue comme talmud, longtemps avant l’existence du corpus du « Talmud ».
Ces échanges forment les « blocs de construction » de la Guemara. On les appelle souguiyot (סוגיות ; pluriel de סוגיא souguia). Une souguia comprend typiquement une élaboration basée sur des preuves d’une mishna ou d’un enseignement antérieur.
Dans une souguiya donnée, des versets et des enseignements rapportés au nom de Tannaïm ou d’Amoraïm sont confrontés afin de soutenir les diverses opinions. Ce faisant, la Guemara rapporte des désaccords sémantiques entre Tannaïm et Amoraïm (qui rapportent souvent à une autorité antérieure une opinion pour la façon dont elle a résolu la question). Elle compare les passages de la Mishna avec ceux de la Baraïta. Les débats sont rarement formellement clos. En de nombreux cas, le dernier mot détermine la pratique de la loi, mais il y a de nombreuses exceptions à ce principe.
La librairie Mishnei Torah propose plusieurs livre dans cette catégorie. De plus, la librairie Mishnei Torah, permet de retrouver les ancienne transcriptions.